Devenir freelance est toujours aussi tentant au sein des métiers du digital, qu’il s’agisse du community manager notamment ou des métiers liés au marketing digital et assimilé. De plus en plus d’entrepreneurs tentent ainsi l’aventure et deviennent indépendants.
Pour se lancer il faut parfois voir large et émettre l’hypothèse de devoir travailler à l’étranger. Certains freelances dans le milieu du digital choisissent ce statut, car ils peuvent exercer de n’importe où dans le monde. Ils ont ainsi l’occasion de concilier détente et travail, quand les occasions se présentent.
Dans l’optique de devenir freelance, voyons quelques points à ne pas oublier et négliger quand on se lance. Démarrons par la checklist et affinons sur les formalités et le statut idéal.
Devenir freelance !
L’idée qu’on se fait du freelance dans les métiers du digital ! Une personne avec un ordinateur portable ou une bonne tablette, avec une connexion WiFi jamais loin ! Une caricature mais qui s’avère une vérité si on considère ses premiers besoins.
Ordinateur ou tablette et la connexion Wi-Fi
La première chose à laquelle pensera un freelance sans aucun doute, est la connexion Internet avec du haut débit si possible. L’élément indispensable quand on veut travailler en ligne de n’importe où ! La meilleure alternative si vous êtes amené à souvent travailler en extérieur est de recourir à la carte sim data.
Elle vous permet de travailler sereinement à l’extérieur, tout en contrôlant votre budget de données. De plus elle peut se connecter aux réseaux 3G, 4G et 5G selon ce qui est couvert sur votre zone. Vous bénéficierez ainsi toujours du meilleur débit pour votre travail.
L’ordinateur portable, voir une bonne tablette Android ou un iPad, sont parmi les outils indispensables pour vous permettre de travailler de n’importe où, sans s’encombrer outre-mesure. 2 points essentiels à soulever ; la durée de vie de la batterie sur une charge et le poids du matériel. Notez qu’une journée, soit 8 à 10 heures de travail ne nécessitant aucune charge, est l’idéal pour être tranquille. Pour le poids du matériel, visez un poids inférieur ou égal à 1.5 Kg.
Voyons à présent les différents points à checker pour être opérationnel et surtout bien organisé dans son travail. Selon le métier visé, vous aurez sans doute des choses à ajouter, voir à zapper. Partons sur la base d’un profil de community manager freelance, vu qu’il est au cœur de notre audience.
La checklist du community manager freelance
Voici les points à vérifier, à entrevoir ou analyser et à travailler au lancement de votre aventure de CM freelance. Chaque point soulevé peut avoir une incidence sur votre budget et /ou vos revenus futurs. Le point de départ étant souvent la question du télétravail à domicile ou d’avoir un bureau à l’extérieur.
Faites les bons choix !
- Le lieu de travail : Domicile ou bureau privé / coworking ? Devoir payer un loyer dés le départ de son activité peut être un frein, mais à l’inverse votre domicile n’est peut-être pas prévu pour ou n’est pas le lieu idéal pour vous.
- La nourriture : Dans l’hypothèse où vous travaillerez à l’extérieur, il faudra prévoir un budget dédié à vos dépenses de nourriture / restauration.
- Les transports et/ou la voiture : Toujours dans l’optique d’un travail hors du domicile, il faudra prévoir de prendre les transports ou de faire le trajet en voiture. De nouvelles dépenses à envisager entre les titres de transport et/ou l’essence.
- Le matériel informatique : Devrez-vous compter sur votre propre matériel à emporter si vous travaillez à l’extérieur ou un poste de travail loué en espace coworking ou en bureau privé ?
- Un bon smartphone : Certains réseaux sociaux demandent d’être connecté via smartphone, et de plus, de nombreux outils sont à présent accessibles sur mobile. Ce qui signifie qu’un bon smartphone avec un écran confortable et un bon appareil photo pour Instagram notamment, sont de rigueur.
- Les outils et les abonnements : Le community manager freelance peut vite avoir besoin d’une pléthore d’outils ! et tous ne sont pas gratuits malheureusement. Là encore, il faudra faire des choix qui permettent d’en faire le maximum avec le minimum. Pensez aux outils de partage sur les réseaux sociaux comme Swello ou encore AgoraPulse si vous souhaitez une solution ultra-complète. Les outils pour assurer vos veilles social media et toux ceux qui vous permettront d’analyser, de monitorer, de faire du montage vidéo et ou de la retouche photo (Pensez à Canva ou Crello). Le cout des différents abonnements peut vite alourdir la facture !
- Un agenda papier : Le paradoxe même su profil digital ! mais le papier a toujours la cote et il ne tombe pas en panne. L’agenda papier restera votre meilleur allié pour bien vous organiser.
- Développer son offre de service : Créez-vous un barème de prix avec un taux horaire selon certaines activités (formations, consulting…) et des coûts à la prestation. Analysez le marché, interrogez des confrères ou amis, et soyez sûr d’être dans une tarification qui colle au marché au démarrage. Le cas échéant et en fonction de votre expérience / expertise, évaluez votre tarif en fonction.
- Créer un site web vitrine : En tant que freelance, un site web vitrine présentant votre activité est aujourd’hui indispensable. En lui associant un blog, vous pourrez prendre la parole sur vos sujets de prédilection et mettre ainsi en avant votre expertise.
La liste pourrait être encore longue mais voici une checklist sommaire des points à ne pas négliger. Ces points peuvent entrainer d’autres problématiques mais c’est au cas par cas. Considérez également votre vie privée, vos enfants si vous en avez, et aménagez vos horaires en fonction.
Quelques formalités et le statut pour démarrer
En tant que freelance vous devrez considérer quelques formalités selon votre souhait de mobilité. Si vous devez travailler à l’étranger il faudra systématiquement se renseigner bien avant votre départ. Vérifiez si vous ne devez pas fournir des documents spécifiques comme le PCF notamment, en plus du passeport santé prouvant que vous êtes bien vacciné.
Pour certains pays et selon la durée de votre séjour, il y a des documents à prévoir comme le traditionnel visa notamment ou la fiche ESTA, si vous voyagez aux Etats-Unis. Ce sont des petites choses que l’on a tendance à oublier. Ensuite il faut penser aux lieux visités, et forcément aux connexions Wi-Fi sur votre trajet si vous êtes amené à travailler ou si vous devez rester connecté avec vos réseaux sociaux. Certains outils qui vous seront indispensables auront également besoin d’une connexion Wi-Fi ou 4G/5G dans certains cas.
N’oubliez pas l’assurance responsabilité civile obligatoire qui vous permet d’être assuré si vous travaillez en lieu professionnel pour assurer des formations ou autre. Si vous cassez quoi que ce soit, on ne sait jamais, vous serez ainsi couvert.
Le statut
Il est toujours difficile de se projeter quand on démarre, sauf si vous avez un carnet d’adresses conséquent et qu’on vous attend ! mais l’idéal reste de viser un statut comme l’auto- entrepreneur / micro-entreprise pour éviter des charges trop importantes. Vous aurez une marge confortable avant d’atteindre le plafond destiné à la prestation de service.
Par la suite, rien ne vous empêchera de changer pour bénéficier de meilleures couvertures etc. Attention au passage du statut AE à un autre tel que la SARL ou la SASU si vous faites un montage à 2 personnes minimum.
L’autre possibilité est de compléter par du portage salariale, mais il faut une certain chiffre à réaliser pour intéresser une majorité de prestataires en portage.
En conclusion
Devenir freelance dans les métiers du web est une belle aventure, mais qui ne laisse pas de place au hasard. Il faut tout prévoir, peser le pour et le contre, les avantages et les inconvénients de travailler à domicile ou à l’extérieur, et évaluer au plus juste toutes vos dépenses, en les minimisant au maximum si vous partez de zéro.
N’hésitez pas à prendre votre temps pour y réfléchir et à tout poser sur papier pour avoir une meilleure vision globale du rôle de freelance.